La Douce en Réalité Augmentée

La Douce en Réalité Augmentée

François Schuiten, qui a reçu le Grand Prix de la Ville d’Angoulême en 2002, revient en 2012 avec un one-shot, La Douce. Très connu dans le monde de la BD pour Les Cités obscures, il aborde cette fois ci l’univers du train et plus particulièrement, de la locomotive.

Le fils de Robert Schuiten, architecte belge très en vogue à Bruxelles dans les années 1950-1960, le concepteur de la station de métro Arts et Métiers nous présente la tendresse qu’éprouve Léon Van Bel, un machiniste-mécanicien proche de la retraite, pour sa locomotive. Il fera tout pour que « sa Douce » ne parte pas à la casse.  Le récit d’une époque qui change, confrontée la mordernisation.

Un album high-tech à expérimenter sur  http://www.12-ladouce.com/

doucecouvLa Douce de François Schuiten, Casterman, 96 pages, 18,00 €

Note de l’éditeur  :

A cinquante ans passés, Léon Van Bel, machiniste-mécanicien proche de la retraite, s’accroche passionnément à son métier de cheminot, et à la machine qui l’incarne : la 12.004, somptueuse loco à vapeur de plus de vingt mètres de long, avec laquelle il a déjà fait quatre fois le tour de la terre et qu’il surnomme affectueusement  » la Douce « . Mais au fond, il ne se fait guère d’illusions. Dans ce monde qui pourrait être le nôtre, les transports ferroviaires traditionnels seront très bientôt détrônés par le téléphérique , et Van Bel irrémédiablement mis au rancart, sacrifié comme sa machine aux exigences de la modernité. Pour protéger la loco du dépeçage, le vieux cheminot révolté tente, en vain, de voler la Douce. Persuadé néanmoins qu’elle a pu échapper aux ferrailleurs, et qu’il saura la retrouver, il embarque clandestinement à bord du téléphérique, en compagnie d’une jeune femme mutique dont il a déjà brièvement croisé la route, dans des circonstances dramatiques.